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L'hippophagie
27 avril 2013

Pour certains, ils viennent de parcourir quelques

Pour certains, ils viennent de parcourir quelques milliers de kilomètres. Cela fait plus de 20 heures qu'ils roulent, entassés les uns sur les autres dans l'espace le plus réduit que l'on puisse imaginer!! Si réduit, qu'il suffit d'un coup de frein un peu brusque, pour que ces pauvres bêtes se retrouvent plaquées contre la paroi du camion. Malgré les grosses cordes qui sont sensées les retenir mais qui finalement leur brûle les flancs au moindre choc, ou encore, leur écorche les yeux et les naseaux. Le stress et la douleur rendent les animaux agressifs. Certains s'agitent dans tous les sens malgré l'exiguïté de leur enclos. La plupart des animaux sont blessés, souffrent d'infections, de déshydratation et de faim. Beaucoup n'ont plus assez de forces pour tenir debout! Ceux allongés sur le sol, sont vite relevés par le convoyeur à coups de bâton, ne souhaitant pas arriver à destination avec un cadavre. Ce calvaire va encore durer quelques jours afin de combler l'appétit des Belges, des Français et Italien en viande chevaline.  C’est quelques 100 000 équidés qui sont ainsi transportés pour être équarris dans les abattoirs sordides de Boulogne, Milan, parfois Bordeaux et Palerme.Normalement, les chevaux destinés à l'abattage doivent disposer d'un espace minimum de 1m75 par bêtes dans le camion. Ils ont droit à une pause de 24 heures afin d'être nourris et abreuvés, ainsi quede 2 haltes d'une heure entre les étapes. Mais, ceci est la théorie, car ces normes sont très peu respectées. Il faut bien se dire que peu de transporteurs ou marchands ne se soucient de la fragilité du cheval, qui par jour de canicule, doit boire 60 litres d'eau. Une totale indifférence qui illustre bien la maltraitance généralisée par l'insuffisance des plages de repos et l'absence de contrôlevétérinaire digne de ce nom. Que des milliers d'équidés soient blessés ou meurent même en route laisse les maquignons parfaitement de marbre dans la mesure ou une certaine part de « déchets » estincluse dans le prix de revient. Ce sont les accords de Bruxelles qui réglementent le transport des bêtes. Mais, presque personnes ne les respectent.Au bout de un ou deux jours de trajet, les chevaux sont si faibles, que certains gisent sur le sol. Mais comme dans cette position les bêtes peuvent pourrir si elles le restent trop longtemps, letransporteur lutte comme un forcené pour les ramener brutalement à la position verticale aider d'un collègue qui bourre le pauvre animal de coups de fourche dans le flanc le poussant à se relever àcoups d'électrochocs. Des scènes pareils, chevaux maltraités, jambes brisées par les armatures du camion, étranglés par des brides trop serrées ou piétinés par les sabots de leurs congénères sontfréquents. C'est alors dans un état d'abrutissement et de fatigue intense qu'ils arriveront à l'abattoir ; l'un l'oeilcrevé, l'autre une jambe brisée et un hongre avec des plaies suppurantes à l'arrière train.Un long calvaire qui prendra fin à coup de marteau dans quelques heures.Une fois arrivés à l'abattoir, les chevaux sont placés dans des genres de stalles où les pauvres bêtes n'ont pas plus la place de se tourner que dans le camion. L'heure fatidique arrive enfin, presque unsoulagement après les souffrances endurées!! Pour être rendu propre à la consommation, ils doivent être vidés de leur sang. Mais il faut savoir qu'un animal mort perd très peu de sang, c'est pourquoi ils sont tous saignés vivants et décèdent dela perte de leur sang. Des lois ont été adoptées obligeant l'étourdissement de l'animal avant la saignée. Mais, ces méthodes ne sont pas toujours fiable, il arrive qu'un animal se réveille pendant l'égorgement. Les chevaux qui n'ont pas encore été abattus sont témoins de la mise à mort de leur congénères et attendent patiemment leur tour!!!ENSEMBLE luttons contre cette horrible cruauté envers la plus belle conquête de l'homme. Parlez en autour de vous, écrivez au gouvernement européen en expliquant votre indignation contre cespratiques honteuses!

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